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YOSHI OMORI / « MOUVEMENT » – ARSENAL METZ


Exposition Z.U.C # 3
du 2 mai au 29 juin 2014
Metz en Scène Arsenal (57)
⇒Page artiste Yoshi Omori⇐

 

 

 

Né à Yamanashi, au Japon, Yoshi OMORI arrive en France en 1985 et prends immédiatement des photos . Il commence en suivant les BBC (Ash, Jay et Skki) mais aussi JonOne et Mode2. LE TERRAIN DE STALINGRAD sera son tout premier sujet photographique.

Le terrain Vague se trouvait à l’endroit de l’actuelle poste, boulevard de la Chapelle à Paris, à l’entrée de l’Avenue de Flandre.

Dans les années 80, visible du métro aérien qui le surplombe, il est Très vite devenu un lieu incontournable de tous les acteurs Hip Hop de l’époque. Musique, danse et graffiti s’y rejoignent. peu à peu, mondialement connu, les graffeurs du monde entier y venaient pour peindre.

Toute l’oeuvre de Yoshi Omori présentée à Metz à l’Arsenal mets en scène la naissance du Graffiti parisien et européen et offre une approche sensible de toutes les influences, techniques de l’époque qui feront le succès des artistes d’aujourd’hui.

En quelques clichés l’exposition révèle l’histoire de toute une jeunesse. Entre block party, codes vestimentaires et richesse d’une culture adolescente. les photographies sur le graffiti témoigne de la naissance des styles et des esthétiques particulières ; jusqu’à l’arrivée en galerie à l’aube d’une reconnaissance au sein du marché de l’art.

Très vite «adopté» par les artistes de ce mouvement underground, jugé comme vandal et illégal, Yoshi Omori peut photographier en toute liberté les artistes dans leur élément. Néophyte en graffiti, il photographie en curieux.

Détails, portraits et scène de la vie qui s’y est déroulée, sont alors aujourd’hui de précieux témoignages des débuts du graffiti parisien.

A l’instar d’une Martha Cooper et d’un Henry Chalfant qui avaient fait le même travail sur la naissance du mouvement à New York dans les années 70, Yoshi Omori participe de son oeuvre à la préservation de l’histoire du mouvement.

Chacune de ses photographie permet alors de suivre les évolutions, renouer avec les histoires d’artistes aujourd’hui reconnus par les galeries et le marché de l’art,

On découvre à travers ses clichés toute une poésie et une rigueur des paysages urbains enluminés par les haut faits d’un JonOne, d’un JayOne d’un Lokiss, d’un Mode2 ou encore d’un Bando reconnus alors comme les précurseurs du mouvement en France.